Pourquoi "tétra" ça veut dire quatre ?
Zéro
: zéro, un, zéro, zéro - trente : pi sur six,
racine de trois sur deux, un demi, racine de trois sur trois
quarante-cinq : pi sur quatre, racine de deux sur deux, racine de
deux sur deux, un soixante : pi sur trois, un demi, racine de
trois sur deux, racine de trois nonante : pi sur deux, zéro,
un, rien. Avec deg, rad, cos, sin, tg.
<>Vérification...
C'est juste ! Sauf que ben c'est vachement moins marrant que les
poésies de l'école
primaire. Et que par rapport à
tous les trucs que je dois retenir...
J'ai regardé s'il
était encore temps de s'inscrire en candidat libre pour
repasser les trois épreuves que j'ai loupées au bac.
Mais non, plus depuis quinze jours. J'étais pourtant motivée.
J'étais sortie de classe hautement désespérée
et j'avais presque hurlé : "Je veux aller à
l'université faire des études de lettres !" Alors
on m'a rétorqué, puisque c'était foutu : "Tu
n'as plus le choix maintenant, faut vraiment que tu bosses !"
Une conclusion comme ça, c'est si simple que ça ne
peut qu'être juste, alors j'ai décidé d'y
adhérer, et je travaille. - [Bon, quand même ça
ne m'a pas empêchée de perdre une petite demie-heure
pour écrire une lettre au Père Noël, mais ça
m'amusait vachement.] - Un peu plus qu'avant. C'est que je ne
voudrais pas reprendre le même refrain que celui qui a bercé
ma terminale : "Je voudrais travailler, mais j'y arrive pas..."
Il fallait mettre fin au culte de l'erreur, et décider
d'être parce que je peux réussir plutôt que parce
que je peux me tromper.
La vérité c'est que
naturellement j'ai tendance à vouloir me placer dans l'état
énergétique le plus bas. Mais comme dirait le prof de
chimie, si ça n'est pas votre cas, alors vous êtes un
anormal, voire même une aberration de la nature. Il a beau
avoir un humour débile à deux balles, j'en suis fan.
Et
tout à coup l'idée de Noël tourne à
l'affreusement pathétique. La vie c'est vachement intéressant,
mais y'a des gens sacrément déprimants. J'avais jamais
imaginé que je pourrais aller me coucher à 10 heures le
soir de Noël.
Merde à la fin. Enfin non, merde avant
même que ça ait commencé. Parce que Noël en
France, y'a de la brioche au sucre, quand même. Et c'est
drôlement bon.
Laissez-moi rire. Oh putain.
J'aime ma
capacité à faire de tout un drame. Merde. Ce serait la
première fois que je passerais Noël avec juste mon frère,
ma soeur, mon papa et ma môman, et j'aurais tendance à
trouver ça vraiment glauque. Mais c'est vrai que l'idée
vient juste de me tomber dessus assez violemment, et que pour rappel
je suis un être humain, ce qui malheureusement signifie que je
suis vachement hostile à la nouveauté.
Puis
derrière tout ça, y'a une grosse thématique que
je n'arrive pas à définir, un gros flou dans mon
cerveau : d'où viens-je ? Des choses que je méprise de
loin. Un attachement à la "contrainte" familiale. Je
suis masochiste, presque. Quel âge ai-je ? Je crois que
j'essaie de donner du sens, que malgré tout, j'ai un terrible
besoin de sens, et le seul moyen d'en donner à Noël, je
fais sûrement l'erreur de croire que c'est de se taper les huit
heures de trajet jusqu'à l'endroit où, grégaire,
vit toute ma famille assez proche. Arf... Et si on fêtait juste
les jours qui cessent de raccourcir, et la naissance du petit Jésus,
aussi, pendant qu'on y est...
Je crois que c'est l'effet
avant-après. Sans doute. Chaque année revoir les
cousins, et se raconter globalement ce qu'il s'est passé dans
nos vies en un an, ce qui permettait finalement de faire une sorte de
point, et de se lancer dans une nouvelle année. Mais ça
c'était l'époque où nous parlions ensemble, et
finalement, c'est de l'antique, vu les divergences d'esprits et le
trop inconnu des gens qu'on ne voit qu'une fois par an. Je n'ai pas
assez grandi avec eux pour leur être vraiment attachée
et pour prétendre les connaître.
Bref, je sais bien
que ces relations de famille, c'est du vide moribond. Mais allez
savoir pourquoi, j'y suis attachée.
C'est marrant
comme les choses sont plus dramatiques quand on se laisse emporter
par la logique de ce qui devrait être. La réalité,
c'est vachement moins excitant que ce qui devrait être, mais
c'est moins dramatique quand on l'analyse froidement. Je préfère
la logique de ce qui devrait être. La réalité
froide, ça me déprime d'une manière plus
vicieuse.
Je
préfère mon monde en noir et blanc que le réel à
dominance grise.
Excusez-moi.
C'est ce qu'il me reproche, je
crois.
Trop grande maintenant, la météo est
seule responsable de mes humeurs :