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Les humeurs changeantes d'Antigone
27 novembre 2004

Arf

Je décolle les affiches pour les soirées du jeudi soir et j'en fais des avions supersoniques qui traversent les couloirs plus vite que les oiseaux (ce ne sont que des moineaux). A la fin de la journée, s'ils n'ont pas disparu alors que je tournais le dos trois minutes, je les lance au-dessus d'un chantier ; j'espère toujours qu'ils tomberont dans une bétonnière.

Je me souviens, on devait être en première. Il me plaisait un peu déjà. Il était encore avec sa copine. Sur la cassette qu'il avait dans sa voiture ce jour-là, y'avait au moins une chanson d'Eagle Eye Cherry, ça devait être Save Tonight ou Falling in Love Again, voire même les deux. C'est assez contrastant, vu le haut degré de neuneusité des paroles de ces chansons. Le paradoxe, finalement, c'est lui. Ou le changement. Je ne le comprends pas. Mais j'aimerais bien. Alors je fais comme si de rien n'était. Je lui mens parfaitement. J'ai envie de le frapper, et il doit bien s'en douter, mais on fait comme si de rien n'était, puisque je crois bien savoir qu'il a envie de me gifler. On balance des banalités. Quoique des fois j'aie du mal à le suivre. Tu ne me fais plus peur. Je n'ai plus peur qu'il ne m'aime pas. Je le laisse voir ce que je suis. Et je ne suis pas comme il voudrait que je sois. Tant mieux, car je le voudrais différent de ce qu'il est. Aussi. Mais peu, finalement. Trop peu.
J'aimerais l'épater, une fois.

Je ne supporte plus la solitude.
Parfois (souvent) j'aimerais bien ne pas être allée habiter ailleurs. Et demain c'est déjà dimanche. J'aimerais que quelqu'un me prenne dans ses bras.
Je ne sais pas pourquoi, j'ai envie de pleurer.
Merde, je l'aime...

... je crois.


Malgré tout.

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