Je préfère le gore
Arf...
Pas beaucoup de temps en ce moment. Examens la semaine prochaine. Vie
sociale hyper remplie... (Bon, ça c'est pas vrai, mais vous pouvez
faire comme si.). Enrhumée. Nulle en physique et en géométrie.
Bouhouhou... c'est trop dur de vouloir devenir ingénieure... (pleure)
(Non, ça c'est pas vrai non plus, et vous ne pouvez pas faire comme
si.) Par contre c'est dur de vouloir devenir ingénieure. Vraiment.
C'est pas une blague. Et si c'était à refaire... ben je tenterais
encore ma chance. Et si c'était facile, ça serait pas marrant.
Envie
de tartines beurrées couvertes de confiture et de thé fumant, envie
parfaitement banale en novembre, et tant mieux, car novembre, et
peut-être décembre, sont des mois où je ne vois pas du tout pourquoi me
priver de tartines. Et puis je préfère déjeuner ici que là-bas. J'ai
encore envie de dire qu'être petit c'était mieux, mais c'est reculer,
et c'est peut-être pas vrai, être petit c'était différent, en tout cas.
Bref.
C'est routinier, et finalement ça m'ennuie.
Seulement cette année, j'espère.
Le
week-end dernier j'ai regardé par des vitres de trains des paysages qui
m'ont donné envie de faire des tas de trucs, d'aller partout, qui m'ont
fait me sentir vraiment exister. Le week-end dernier, je suis rentrée
chez moi avec des yeux qui brillaient, mais revenue de beaucoup
d'illusions.
Ce week-end j'ai vu des équations débiles qui
m'énervent comme passage obligé. J'ai envie d'avoir le temps de lire,
d'aller au cinéma, au théâtre, de découvrir des trucs, de prendre des
photos, et surtout d'écrire autre chose que des suites de chiffres
barbants (et quand c'est du binaire, qu'est-ce que c'est chiant !), de
rencontrer des gens nouveaux...
J'ai envie d'arrêter d'avoir peur de tout.
Le gros problème, c'est moi.
Effectivement,
c'était joli ce truc que j'avais écrit. Enfin, je crois. Même que ça
m'a fait mal aux yeux à lire, genre "Chier c'que c'est gnangnan, et
pourtant j'en chialerais si j'avais 5 minutes, et envie de laisser
tomber mon foutu moral."
L'an dernier c'était marrant quand même.
Je me demandais ce que j'allais faire de ma vie côté études, je me
demandais si j'avais raison de laisser mon camarade de classe me
toucher, et j'avais un Petit de 13 ans qui me disait des choses
étonnamment gentilles et toutes chou...
Oui, je fais le coup de la nostalgie post-lycée.
En règle générale j'évite d'y penser, à l'avant... à ce point même de ne parfois plus savoir qu'il y a eu des trucs, avant.
Et puis il a neigé aujourd'hui.
(Malade et fatiguée, mais sinon ça va...)