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Les humeurs changeantes d'Antigone
6 novembre 2004

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17 heures 38, c'est comme un lundi après-midi ; je ne travaille jamais avant 18 heures. Premiers examens bientôt.

<>Je me raconte trop. Mais sans mentir. C'est mieux. Même si c'est aussi peu intéressant que de dire que je dors avec une grenouille dans la main gauche.
Je ris trop, et pour des conneries. Je vire débile. M'en fous. Quand, pour une raison quelconque je suis prise d'un fou rire dans le métro, et que quelqu'un, autre que ma voisine, incapable, dès le matin, de comprendre le haut degré de marrantitude de ce que je raconte (ce qui n'a vraiment rien d'étonnant), se marre aussi, je me sens utile.
Et quoiqu'il en soit, au lieu d'un métro, un grand-huit, ça aurait été forcément mieux.
Je dis des conneries, je me marre comme une conne, mais je suis bien réveillée, et ça m'évite de me faire traiter de grosse gourde quand je tarde à réagir alors que j'empêche une personne pressée de s'extirper du wagon bondé. Me faire insulter dès le matin, j'aime pas tellement.
Je glousse connement, et la plupart du temps, je ne sais même pas pourquoi.
Souvent, quand je suis assise en cours, ça fait chplang, et ma tête cogne contre le plastoc (dur) de la table, ou inversement, et je m'incruste des miettes de biscuits dans le front. C'est peut-être pour ça.
Souvent je me demande si je fais les études qui me conviennent. Souvent quand je traverse cette n'école, je me dis que je l'aime bien.
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Commentaires
P
j'ai éclaté de rire sur le quai du rer tout à l'heure, il y avait un type qui était sorti d'une rame en gueulant dans son natel, la façon dont il parlait et se tenait à l'escalator, ses fringues et tout, c'était trop marrant...du coup les gens me regardaient plus que lui une fois qu'il était parti, parce que je n'arrivais vraiment plus à m'arrêter. sinon avant, tout a été une journée de merde.
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