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Les humeurs changeantes d'Antigone
15 octobre 2004

Avec des figures de style à chier

(Jeudi 14 octobre)

Depuis que j'habite ici j'ai l'impression de passer ma vie à courir ; disons que c'est un stress positif. Le bus, c'est le seul truc pour lequel je ne cours pas, puisqu'il n'a pas d'horaire précis, et que l'arrêt est juste devant la porte, mais ici les ascenseurs affichent un compte à rebours indiquant dans combien des temps commencera l'ascension (ou la descente vertigineuse), après il y a le métro, qui, lui, a un horaire, mais comme ma montre est enfouie sous trois couches de vêtements, je galope quand même histoire de...souvent pour rien.
Et puis, si soudain je décide de rentrer à la maison dans mon bled campagnard, pour chercher un truc vraiment essentiel, il faut recourir choper ce qui, chez moi, s'appellerait d'avantage un funiculaire qu'un métro, mais qui, évidement, tarde à partir. Résultat, à l'arrivée, c'est la gare que je traverse sans regarder devant moi, et tant pis pour le sandwich que j'avais prévu d'acheter. Au lieu de manger je profiterais du train pour une sieste, enfin, mieux que ça, une étude de mes cycles de sommeil - allez savoir pourquoi, passées les phases 1 et 2, j'attaque directement la cinquième, sommeil paradoxal, et tant pis pour les deux précédentes qui sont pourtant les plus réparatrices – car ça peut toujours servir en situation d'examens... Et bien sûr, mal réveillée par la voix du train : "Prochain arrêt... Nächste Halte..." d'ailleurs, personnellement, je suis sûre que même si on ne le disait pas en allemand les alémaniques comprendraient très bien le français, et j'imagine même pas qu'ils puissent se sentir déculturés.
Bref, le soir, la bouffe (trop grasse, mais c'est une autre histoire, et mal équilibrée) du foyer, je ne rechigne pas trop à l'avaler ; seul ennui, le repas, c'est vraiment trop tôt pour la française que culturellement je demeure. Alors quand je serais contrainte, pour cause d'un boulot qu'on ne cesse de nous annoncer intense et surtout éreintant, à des horaires du genre 6 heures-minuit, je me demande comment mon estomac se portera ; d'autant plus que de dormir 6 heures par nuit, ça me force à interrompre un cycle...pas bien, quoi. 'Fin, je risque de me faire plutôt du 6-23, ça me convient mieux.
Mais les lecteurs s'en tapent.
'Savez quoi, les braves lecteurs ? Ce qui me ferait marrer, c'est de me ramasser un prix Nobel en littérature.
Oui, bon, d'accord, ça n'arrivera jamais, mais ça m'amuserait vraiment beaucoup.
Vivement la surcharge de boulot, ça m'évitera de débiliter toute la nuit. Merci de pas me ressortir cette phrase quand je ferais des indigestions d'algèbre linéaire et autre géométrie rébarbative... euh nan descriptive.
Ah ah ah... je les imagine, les posts que je ferais dans quelques semaines... tout plein de maths et tout et tout, un peu de physique en entracte, ça fera vraiment genre gamine de première S qui se la pète, et plus personne il lira mon blog ; ceci dit, je l'aurais probablement bien mérité.
Pour la bouffe, c'est que j'espionnais l'autre jour ma voisine d'à côté (oui oui, pléonasme, on s'en tape) qui téléphonait sur son balcon à une copine à elle, et elle se plaignait de la nourriture, au demeurant, son sujet favori. Mais ça a l'air d'être une fille assez pas conne, et comme elle est danseuse, on peut comprendre l'importance de sa ligne.
Toujours pas de chauffage ici.
Et c'est mon Robert que j'aurais du ramener. J'ai plus d'orthographe. Et le correcteur d'OpenOffice, il est nul, d'abord !
C'est pas comme ça que je vais le ramasser, ce prix Nobel.
Pfff. J'ai de l'espoir.
Si je mange tout mon paquet de Traubenzuckerbonbons, j'aurais couvert 133% de mes besoins journaliers en vitamine C. Je me demande en quel état je serais. 'Faudrait déjà que j'arrive à ouvrir le sachet...
- Rajoute un post-it : COUTEAU SUISSE !!! -
Je ne sais par quel hasard, j'en ai acheté trois blocs, tous parfaitement assorti à mon papier pain. Euh, peint, qui semble centenaire, puisqu'on en parle.
Un jour je vous raconterais comment j'ai failli partir de la Migros sans payer.
Je suis de bonne humeur. Ça m'étonnerait que ce soit Feist qui me fasse cet effet là (oui !!! une allitération...courte, c'est vrai, mais c'était même pas prémédité), j'aime pas dépenser 30 balles pour un cd sur lequel je n'aime pas le quart des chansons.

(Et la question de l'autre jour, c'était : combien de bloggeurs sur ce campus ?
Ceci dit, grâce à vos commentaires, j'ai la réponse à combien de lecteurs, et c'est intéressant aussi.)

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Commentaires
B
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B
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M
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S
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